Il y a maintenant plus d'un demi-siècle naissait
Il y a maintenant plus d'un demi-siècle naissait le Raja, club prestigieux puisant ses racines dans le militantisme et la ferveur des masses populaires bidaouies et dont la vocation première était de répondre aux aspirations légitimes d'une jeunesse avide de pratiques foot-ballistiques spectaculaisres et attractives.
Le Raja en parfaite osmose avec son public, s'est forgé une véritable éthique sportive, symbolisée par ce que l'ont appelle communément "L'ECOLE", qui se veut d'être, au-delà de l'apprentissage d'un football agréable et de qualité, un lieu où l'on cultive et privilégie avant tout le sens civique, la discipline et la générosité dans son acceptation la plus large.
Au Maroc, le Raja de Casablanca reste le club le plus populaire, par son taux d'affluence et après avoir été un club réputé faire le spectacle sans obtenir de titre, le Raja a évolué jusqu'à devenir un club professionnel, conquérant et surtout efficace. Il devient ainsi la locomotive du football national.
C'est à partir d'une troupe théâtrale, baptisée FATH,que le Raja sera crée en 1949. L'interdiction de confier la présidence à un marocain sera vite contournée en laissant ce fauteuil, pour six mois, à feu BENABADJI, d'origine algérienne et qui bénéficiait de ce fait de la nationalité française.
Les autorités françaises prises au dépourvu par ce stratagème furent contraintes d'accepter le fait accompli.
On retrouvait autour du Raja tout un noyau de fervents marocains, purs et durs, dans leurs convictions nationalistes et qui allaient se révéler par la suite d'authentiques et farouches combattants de l'oppresseur étranger. De grands syndicalistes de la trempe de Mrs. Mahjoub BEN SEDDIK, feu TIBARI, Salah MEDKOURI, feu CHEMSEDDINE, autour desquels s'étaient groupés feux HMIDOU AL WATANI, Karim HAJJAJ, si Ahmed SKALLI HADDAOUI, CHOUKRI, DAOUDI, HACHMI NEJJAR, CHARFAOUI, LAACHFOUBI, Abdelkader JALAL, NAOUI, Maître Maâti BOUABID et tant d'autres illustres bidaouis.
1949 : Création du Raja Club Athlétic
1949 : Division Honneur
1950 : Montée en deuxième division
1951 : Montée en première division
1974 : Vainqueur de la coupe du trône
1977 : Vainqueur de la coupe du trône
1982 : Vainqueur de la coupe du trône
1988 : Champion du Maroc
1989 : Champion d'Afrique
1996 : Vainqueur de la coupe du trône
1996 : Champion du Maroc
1997 : Champion du Maroc
1997 : Champion d'Afrique
1998 : Champion du Maroc
1999 : Champion du Maroc
1999 : Champion d'Afrique
1999 : Vainqueur de la coupe Afro-Asiatique
2000 : Participation à la coupe du monde des clubs champions au Brésil
2000 : Champion du Maroc
2001 : Champion du Maroc
2002 : Vainqueur de la coupe du trône
2003 : Vainqueur de la coupe de la CAF
2004 : Champion du Maroc
2005 : Vainqueur de la coupe du trône
2006 : Champion Arabe
La tête et les jambes Originaire de la province du Souss (région d'Issafen à 120 km de Taroudant) AFFANI Mohamed Ben Lahcen alias « Père Jégo » est né en 1900. Son père, nommé Lahcen, était un commerçant actifet voyageait beaucoup, notamment en Algérie et en Tunisie. Souvent, il prenait avec lui, son fils qui tirait un grand profit de ces déplacements.
A l'âge de 17 ans, le « Père Jégo » parlait déjà plusieirs langues dont : le Français, l'Espagnol, l'Anglais et le Portugais.
En 1935, son nom s'est illustré en tant que premier journaliste sportif marocain en langue française dans le journal « Le petit Casablancais ».
En 1937, il était à l'avant garde du groupuscule ayant fondé le Wydad pour devenir, par la suite son entraineur principal.
Feu Père Jégo a utilisé sa culture pour le développement du football. Il se déplaçait souvent pour assister à des matchs en Europe, pour être au diapason du monde footballistique, en vue de créer une école spécifiquement marocaine.
Il fut un des membres fondateurs du comité olympique marocain créé en 1959. Dans le statut du CNOM ( Comité National Olympique Marocain), on trouve le nom du Père Jégo comme assesseur suivi de la mention « membre de la Fédération Royale Marocaine de Football, ex-membre fondateur du WAC ».
Feu Père Jégo était un nationaliste de pure souche, qui a combattu l'empire coloniale par son intelligence et son habileté. Il l'a fait par le biais du football en imprégnant aux jeunes, le sens du nationalisme.
Mustapha Choukri dit PETCHO
"El Aoud" du football national
Rarement le football marocain n’aura connu de joueur aussi naturellement doué et intélligent que Mustapha Choukri dit « PETCHOU ». Il joua pour le RAJA et représenta la vraie école du regretté Père Jégo. Mais le joueur Petchou, initialement formé au sein du RAJA dont il fit les beaux jours, ne tarda pas à rejoindre le Wydad avec lequel il accomplit des prouesse.
Cependant, malgré son immense talent, feu Petchou ne joua pas assez souvent pour l’Equipe Nationale. Mais personne n’oubliera les buts marqués à l’Egypte, au Sénegal, à l’Algérie et à tant d’autres sélections. Il faisait partie de la sélection marocaine qui représenta l’Afrique en coupe du monde 1970.
Il mourut en Arabie Saoudite le 22 janvier 1980.
L'exemplaire carrière d'un MAALEM
S'il y a un seul joueur qui peut être cité en exemple pour tous les footballeurs nationaux, c’est bien DOLMY ! et cela, pour de multiples raisons :
Sa longévité : il a débuté en 1971 et n’a raccroché qu’en 1991 soit une carrière de 20 ans
Son esprit : qui lui a valu le prix du FAIR-PLAY décerné par l’UNESCO, le 15 octobre 1992 pour récompenser un « joueur dont la moralité et la courtoisie exemplaires le font unanimement considérer par ses partenaires ou adversaires comme un ambassadeur de foutball » Abdelmajid, au cours de 140 sélections régionales, nationales et internationales, n’a jamais fait l’objet de sanctions
Ses rendements techniques sur le terrain : qui ont fait de lui l’un des joueurs marquants de l’histoire du football national. C’est ainsi qu’en 1973, le Maroc affronte le Sénégal à Fès , un jeune arrière latéral gauche, après avoir perdu le ballon, pendant une de ses montées offensives, traverse tout le terrain pour le récupérer. Ce joueur, qui participait à son premier match international, c’était DOLMY. Cette scène illustre quelque peu ce personnage qui n’a cessé d’évoluer, au cours de sa carrière, jusqu’à devenir un véritable MAESTRO. Orientant le jeu, sécurisant ses partenaires, assurant les couvertures, et la récupération, jouant le rôle du « porteur d’eau ». Il permet à son équipe, quelque soit l’adversaire, de dominer le milieu de terrain en assurant la jonction entre la défense qu’il contribue à stabiliser et l’attaque qu’il alimente grâce à une excellente relance.
De DOLMY on gardera l’image de cet excellent n°6, à la carrière riche et exemplaire, qui, en 1986, lors de la coupe du monde, a tellement dominé le milieu de terrain (MAROC – ANGLETERRE : 0-0) qu’il fut agressé par un joueur anglais qui avait été exclu par l’arbitre. DOLMY a été noté 9/10 par le Journal « L’EQUIPE », note rarement attribuée
LA CARRIÈRE DE DOLMY AVEC LE RAJA
1970-1971 : première participation avec l’équipe Junior
1972 : première participation avec l’équipe Seniors
1974 : contribution à la victoire rajaouie en Coupe du Trône
1977 : contribution à la victoire rajaouie en Coupe du Trône
1982 : contribution à la victoire rajaouie en Coupe du Trône
1987 : Transfert à la Centrale Laitière (Ex- OC)
1990-1991 : Retour au RAJA
1991 : Fin de carrière
LA CARRIÈRE DE DOLMY AVEC L'EQUIPE NATIONALE
1970-1971 : première sélection avec l’EN Junior
1973-1974 : première sélection avec l’EN seniors
1975 : participation aux jeux Méditerranéens en Algérie
1976 : Champion d’Afrique avec l’EN
1978 : participation à la CAN au GHANA
1979 : participation aux jeux Méditerranéens de SPLIT en Yougoslavie
1983 : participation aux jeux Méditerranéens de Casablanca
1986 : participation à la CAN en Egypte et à la Coupe du Monde du Mexique
1988 : participation à la CAN à Casablanca
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